E. Reynaud - Parisy (millésime inconnu)

Bon, en préambule de ce commentaire, il me faut apporter une précision de taille: je n'aime pas les rosés. Je dois la découverte de ce Parisy à une excellente caviste au Puy en Velay qui m'avait alors dit en substance: "Vous n'aimez pas les rosés mais vous devriez goûter celui-ci, c'est à part". C'est effectivement à part. C'est peut-être bien le meilleur rosé du monde (ça se disputerai avec les Tavel de L'Anglore, que je commenterai prochainement), peut-être aussi parce que ce n'est pas vraiment ce qu'on entend couramment par "vins rosés". 


La robe, déjà, n'est pas une robe commune. Le vin est clairement orange, avec de petites nuances rosées. Ca m'évoque un peu la robe de certains Poulsard du Jura. Un peu trouble également. Bref, rien qu'avec la robe, on est déjà en terres inconnues. 

Le nez est superbe! Mélange de fraises des bois et de notes légèrement animales (dans le sens noble du terme). Un poil de fumé également et une note persistante de fleur tubéreuse (ça m'évoque le géranium). 

En bouche, le vin est à l'opposé de l'image que je m'étais faites des vins rosés. C'est superbement velouté, avec une grande douceur  et une grande souplesse. On n'a pas du tout affaire à un vin vif et acide. Une grande fraîcheur en finale et le tout présente un équilibre remarquable. Ca tapisse avec sensualité le palais. 

Commentaire général: Superbe! Je n'ai pas d'autres mots. Son seul défaut est sa rareté (cette année, je n'en n'ai pas retrouvé...). Pour moi, c'est LE rosé dont j'avais toujours rêvé. E. Reynaud l'a fait. Merci! 

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